La CGT Canon

CGT Canon info mai 2024

Projet Mercure :
Fin des négociations

Voilà maintenant plus de 2 mois que la Direction a dévoilé son nouveau plan de suppression de postes baptisé « MERCURE ». Une délégation CGT a donc été réunie autour de la table afin d’entamer la négociation pour améliorer les conditions de ce nouveau PSE, surtout à la vue des bons résultats de CANON en général, et pour s’assurer que ceux qui devront rester dans le bateau ne souffrent pas un peu plus des départs de collègues et de la nouvelle réorganisation qui en découlera.

 

La DRH, qui considère que la qualité du dialogue social se mesure aux nombres de réunions qu’elle empile dans les agendas des représentants du personnel, a donc présenté un certain nombre de mesures que l’ensemble des élus ont su faire évoluer à la hausse. Nous sommes à présent au bout du process et vos élus CGT se sont vu soumettre un projet d’accord pour y apposer, ou pas, la signature de la CGT CANON France.

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Mots de passe-passe
de la Justice !

Avec la mise en place des projets RELANCE et MERCURE, la direction a pour projet de délaisser les « petits clients », peu exigeants en termes de process, au profit des ETI et des grands comptes nationaux privés et publics.

 

Cette nouvelle typologie de clients dispose d’équipes internes en charge de gérer les process et la sécurité ; leur métier est de veiller, quotidiennement, au bon fonctionnement des outils et à l’adéquation des configurations des matériels informatiques avec leurs propres règles de sécurité.

 

Aujourd’hui, le ministère de la justice a vu sa première machine installée il y a maintenant 8 mois. Et les interventions techniques commencent à être déclenchées par le client !  Pourtant, les techniciens CANON, à ce jour, n’ont toujours pas été informés des procédures du ministère de la Justice en termes de droits d’accès informatique et de sécurité lors de leurs interventions !

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Accord GEPP :
Peut mieux faire !

Le 23 mai dernier, lors d’une séance de CSE extraordinaire et dans le cadre de l’information et consultation obligatoire du CSE sur la Politique Sociale, l’expert du CSE, le cabinet SECAFI, a présenté son rapport sur la GEPP.

 

Sans surprise, ce rapport est à charge envers les mesures jugées insuffisantes et pointent des manquements à la loi dans l’accord en vigueur depuis 2020 et prorogé jusque fin 2024. La GEEP n’est pas en lien avec la stratégie de CANON, ce qui n’est pas logique, puisque de la stratégie découle les besoins en termes de métiers, postes, compétences…

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EN BREF…

NAO

La phase d’information et de consultation sur le plan MERCURE étant achevée, le projet déposé à la DRIEETS pour homologation, vos élus CGT demandent à la Direction de rouvrir les négociations NAO dans les plus brefs délais.

Pour rappel, les OS avaient été réunies une première fois, le 28 février pour prendre connaissance du bilan NAO et formuler leurs revendications mais la Direction a décidé unilatéralement de mettre un coup d’arrêt aux négociations « faute de budget validé par Canon Europe » !

Ainsi, de l’aveu même de la direction de CANON France, celle-ci a ouvert les négociations et convoqué les organisations syndicales en ayant 0 euros en poche ! 

Une nouvelle marque de mépris aux salariés et à leurs représentants qui ont travaillé avec les salariés pour bâtir leur cahier revendicatif !

C’est pourquoi, les élus CGT demandent à la Direction de fixer immédiatement un nouveau calendrier pour que les NAO qui sont, comme leur nom l’indique « OBLIGATOIRES », puissent se tenir et être à la hauteur des efforts fournis par les salariés en 2023.

Notons qu’avec les conséquences du plan MERCURE, les efforts de salariés en 2024 seront encore plus importants car ils devront pallier les répercussions sur leur charge de travail, consécutivement aux départs de leurs collègues.

Les élus CGT attendent de la Direction un geste fort envers les salariés pour ces prochaines NAO que nous voulons à la hauteur des qualités professionnelles et de l’engagement de tous dans la création de la plus-value.

Congés payés et arrêt maladie, suite

Le droit de l’Union Européenne interdit de priver les salarié·es malades de congés payés au nom du droit à la santé et au repos.

Un Avis du Conseil d’État demande donc au gouvernement de mettre le droit du travail en conformité avec le droit européen en matière de congés payés.

La Cour de cassation, dans plusieurs arrêts du 13 mars 2023 écarte l’application des dispositions qui privent de congés payés les salarié·es en arrêt maladie.

Cette décision s’applique depuis septembre 2023 pour le futur mais, également, pour le passé, permettant ainsi à tous les salarié·es de réclamer auprès de leur employeur les congés payés dont ils ont été injustement privés pendant leurs arrêts maladie ; une mesure qui s’applique rétroactivement sur 2 ans pour ceux qui sont toujours présents dans l’entreprise et sur 3 ans pour ceux qui l’ont quittée.

Ce sujet a été débattu lors du CSE de mai. La Direction a indiqué aux élus qu’elle travaillait à répertorier les salariés concernés, qui selon elle sont très peu nombreux. En effet, CANON France ne pratique pas le retrait de congés payés lors des arrêts maladie. Seuls les RTT sont retirées au prorata de la période d’arrêt.

La Direction recréditera les congés injustement défalqués, mais elle exige que la démarche vienne du salarié qui doit s’enquérir du nombre de jours qu’il a à réclamer. C’est le pompon !  Il faudra faire fonctionner sa mémoire et consulter ses bulletins de salaire car, sur ce point, vous ne serez pas aidés par la Direction ! Cette dernière nous annonce, c’est un comble, ne disposer que d’une année de datas paye !

Afin de vous aider dans vos démarches, la CGT vous invite à télécharger le courrier à adresser au service paye, copie la DRH, afin de procéder à la réclamation de vos jours de congés. Ce courrier est validé par la Confédération CGT et rédigé par des juristes.

Vos élus CGT restent bien entendu, à votre écoute pour faire valoir vos droits.

Télétravail et indemnisation

La CGT a demandé à la Direction d’indemniser les salariés sur 5 jours au lieu de 2 jours (selon l’accord télétravail en vigueur) durant la période des JO. Ce ne serait que justice car les difficultés de déplacements engendrées par les JO vont impacter les salariés malgré eux.

Par ailleurs, conformément aux règles de l’URSSAF, les élus CGT ont demandé à la Direction de s’aligner sur le tarif d’indemnisation à 2,70 € par jour.

Refus de la Direction qui estime que cette augmentation va engendrer des impôts supplémentaires pour les salariés. Vont-ils bientôt baisser nos salaires pour diminuer notre impôt sur le revenu ???

L’argument phare de la direction est d’indiquer que le télétravail total durant les JO n’est pas obligatoire et que tout salarié est libre de venir travailler à Ora !

Circulez (enfin, essayez…), il n’y a rien à voir !